Bienvenue chez les Prêtres/Profs Dépressifs Anonymes

Concept & Historique

De nombreux prêtres, épuisés par le fardeau des confessions, ont trouvé refuge dans l'alcool et la mélancolie.
L'histoire des PDA a commencé par un groupe de cinq prêtres des Yvelines, accablés par les secrets des âmes qu'ils confessaient. Chaque confession pesait sur eux comme un sac de pierres, les entraînant lentement mais sûrement vers les abîmes de la dépression.

Le souhait le plus cher de chacun d'eux était pourtant de se sentir utile, efficace et épanoui... Chacun était aussi conscient que ça dépendrait de son métier, de ses études, de son entourage.

Au début, tout allait bien, mais peu à peu, la dépression les a frappés.
Dans cette sombre réalité, ils ont découvert la force de l'union. PDA est né de la nécessité de partager leurs luttes et de se soutenir mutuellement.
Un soir d'orage, après une séance de confessions particulièrement lourde, ils se retrouvèrent autour d'une bouteille de vin de messe et décidèrent de former un cercle de soutien : les Prêtres Dépressifs Anonymes.
Depuis, ils se rencontrent, partagent leurs histoires les plus sombres avec humour et légèreté, trouvant dans le rire et la camaraderie un baume pour leurs âmes tourmentées.

Concours de sermons drôles Session de confession inversée

Horaires des Rencontres

Nos réunions se tiennent chaque mercredi soir et dimanche soir, quand les cloches de l'église sonnent et que les ombres commencent à s'allonger.
C'est à ce moment-là, que nous nous glissons dans le sous-sol de la vieille église, là où les histoires se délient et que le vin de messe coule à flots.
Venez nous rejoindre à partir de 23h00, mais n'oubliez pas votre sens de l'humour et peut-être un petit quelque chose à partager.

Déroulement d'une Rencontre Typique

Une rencontre chez les PDA est tout sauf ordinaire.
Chaque rencontre commence par un moment de partage, où chaque prêtre peut exprimer sa semaine.
Elle continue ensuite par le rituel du "lâcher de chapelets", où chacun jette symboliquement ses soucis dans un panier.
S'ensuit une ronde de confessions humoristiques où les pires péchés de la semaine sont partagés avec autodérision.
Elle se poursuit ensuite par un moment de réconfort collectif, souvent accompagné de thé (fortement infusé) et de biscuits (parfois imbibés).
Après cette catharsis, nous passons à la dégustation de notre fameux "vin de la consolation", un cru spécial PDA, garanti pour remonter le moral.
La soirée se termine souvent par des chants grégoriens remixés en version disco !

Activités Antidépressives

Pour égayer nos âmes, nous organisons des concours de sermons drôles, des séances de confession inversée (où les prêtres confessent leurs péchés aux fidèles) et des ateliers de fabrication de vin de messe.

Quelques Souvenirs de nos Activités

Concours de sermons drôles Session de confession inversée Atelier de fabrication de vin de messe

Les Profs Dépressifs Anonymes les rejoignent

Dans l'esprit de camaraderie et de soutien qui caractérise déjà les Prêtres Dépressifs Anonymes, un nouveau groupe est venu s'ajouter à la communauté : les Profs Dépressifs Anonymes.
Ces enseignants, épuisés par les défis quotidiens de leur profession, les différentes réformes parmi lesquelles le fameux PPEM, trouvent refuge au sein de ce cercle bienveillant.

Le souhait le plus cher de chacun d'eux était pourtant de se sentir utile, efficace et épanoui... Chacun était aussi conscient que ça dépendrait de son métier, de ses études, de son entourage.

Confrontés à des étudiants qui semblent éviter toute forme de travail, qui oublient systématiquement de rendre leurs devoirs, ou dont les réponses frôlent parfois l'absurde, ces professeurs cherchent du réconfort et de la compréhension auprès de leurs pairs.
Le partage d'expériences, d'échecs pédagogiques hilarants et de stratégies pour maintenir la santé mentale devient leur bouée de sauvetage.
Ensemble, prêtres et profs partagent non seulement leurs tribulations mais aussi des moments de légèreté, rappelant que l'humour reste l'un des meilleurs remèdes contre la dépression.

Ceux-ci développent également leurs Activités Antidépressives spécifiques :
Le Marathon de Correction Absurde, Atelier de Création de Faux Bulletins, La Ligue des Pires Cours, Retraites de Méditation et Yoga Thématique.

Le groupe pense aussi bientôt élargir son champ d'activité aux Procrastinateurs Dépressifs Anonymes.

Profs en salle des profs Prof dépressif

Procrastinateurs Dépressifs Anonymes

Cette année, un nouveau groupe est venu s'ajouter à la communauté : les Procrastinateurs Dépressifs Anonymes.
Voici leur premier témoignage.

Dans une salle d’amphi abandonnée, quelque part au cœur d’une fac d’informatique, sept étudiants s’étaient réunis pour leur première session officielle des PDA. À leur manière, bien sûr : les néons clignotaient, les sacs de chips jonchaient le sol, et un écran géant affichait un match de League of Legends.

« Bienvenue, les gars, » déclara Tom, le leader autoproclamé du groupe, en claquant sa manette de PS5 sur la table. « Aujourd’hui, on va essayer de comprendre pourquoi on a encore raté le TP de Java. »

Martin haussa les épaules en mastiquant une poignée de M&M’s. « Franchement, c’était un TP sur les arbres binaires. J’ai essayé de coder, mais je me suis perdu dans mes fichiers. Alors j’ai construit une maison dans The Sims 4. Elle a un jacuzzi. »

« Moi, c’est pire », soupira Matthieu. Il portait un casque de gaming surdimensionné, bien qu’il n’y ait pas de son dans la pièce. « J’ai ouvert Eclipse pour commencer le projet… mais avant de lancer le programme, j’ai vu que Julien jouait à Rust. Alors j’ai rejoint sa partie. C’était une question de loyauté. »

Julien, ledit partenaire de Rust, sourit fièrement. « Et maintenant, on a une forteresse inexpugnable avec des tourelles automatiques. En termes d’optimisation, c’est beaucoup plus intéressant que de coder une pauvre boucle ‘for’. »

Lucas, les yeux rivés sur son téléphone, leva une main en signe de désapprobation. « Vous avez tous tort. La vraie priorité, c’est Valorant. Vous avez déjà essayé de faire un ‘headshot’ parfait ? C’est comme du code bien indenté. »

Baptiste éclata de rire. « Valorant ? Sérieux ? Les vrais gagnants sont sur Fortnite. Hier, j’ai gagné un battle royale pendant que je compilais mon TP de réseaux. »

« Tu as fait un TP en même temps ? » s’étonna Germain, qui semblait étonnamment motivé pour quelqu’un qui portait un peignoir Pikachu. « Moi, j’ai ouvert l’énoncé du projet sur Discord, mais quelqu’un m’a invité dans une partie de League of Legends. Et voilà, je suis Bronze IV. »

Le groupe éclata de rire, sauf Tom, qui croisa les bras avec un air solennel. « Les gars, on touche le fond. On est censés être des étudiants en informatique prometteurs, mais au lieu d’apprendre à coder, on passe nos journées à jouer. Je ne sais même pas comment on est encore inscrits à la fac. »

Un silence pesant s’installa, puis Germain se racla la gorge. « Euh, techniquement, on n’a pas encore confirmé nos inscriptions sur le portail étudiant. Je crois que la date limite était la semaine dernière. »

Un vent de panique traversa la pièce. « T’ES SÉRIEUX ? » s’écria Lucas.

« Calmez-vous », intervint Baptiste. « On peut encore arranger ça. Par exemple, Tom peut coder un script pour contourner le problème. Non ? »

Tom rougit. « J’y ai pensé… mais j’ai pas encore fini mon tuto YouTube sur les scripts Bash. »

Le groupe soupira en chœur. Puis Matthieu leva son casque avec une idée lumineuse. « Et si on faisait une LAN party pour réfléchir à une solution ensemble ? Genre, chacun choisit un jeu et on débat en vocal. Peut-être qu’on trouvera l’inspiration en jouant. »

Julien hocha la tête avec enthousiasme. « Moi, je prends Rust. L’art de la survie, c’est essentiel pour la fac. »

Martin tapota son ordinateur portable. « Moi, je vais continuer ma maison dans Les Sims. Je vais lui ajouter une salle informatique. Peut-être qu’un jour, ce sera la mienne. »

Tom regarda le groupe, désespéré mais aussi étrangement satisfait. « OK, allons-y. Mais rappelez-vous : si on ne fait rien, on finit tous sans diplôme et avec un skill rank médiocre. »

Ils lancèrent leurs jeux, chacun se connectant à sa manière unique d’éviter le monde réel. Quelques heures plus tard, Baptiste s’exclama soudain : « Hé, attendez une seconde. Et si on transformait ce projet de groupe en un mod pour Minecraft ? »

Un silence tomba, suivi d’une explosion de cris enthousiastes. « GÉNIE ! »

Et ainsi, les PDA Étudiants en Informatique abandonnèrent définitivement leurs TPs… mais ils créèrent le premier mod Minecraft où les personnages procrastinent, jouent à des jeux vidéo, et construisent des maisons de pixels remplies de consoles. Ironiquement, ce projet leur valut un 20/20 en développement logiciel.

Leur mantra devint célèbre dans toute la fac : « Pourquoi coder la réalité quand on peut coder un jeu ? »

Procrastinateurs Dépressifs Anonymes

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